Gérard Maurice PESQUE

Cher Papa,
Je t'écris ces quelques mots pour te dire que tout s'est bien passé. Les obsèques ont été à la hauteur de l'homme exceptionnel que tu as été, et je sais que tu aurais été fier de voir à quel point nous étions nombreux.
Grâce à toi, la famille s'est retrouvée. Chacun est venu, et c'était magnifique de voir tout cet amour réuni en un seul et même endroit. Tu as réussi à créer des liens si forts, et je t'en serai toujours reconnaissante.
Je voulais te dire aussi que je suis bien entourée.
Je ne suis pas seule, et je sais que ça va aller.
Sois serein pour moi. Je vais continuer ma vie, en me rappelant tout ce que tu m'as appris.
Tout ce que tu as fait, tout ce que tu as anticipé, c'est tout simplement magnifique. Merci pour tout, pour chaque moment, pour chaque conseil, pour tout l'amour que tu m'as donné. Je t'aime, papa. Tu me manques déjà, mais tu vis à travers moi et dans le cœur de tous ceux qui t'ont aimé.
Pour toujours , et à la tienne !
Ta bichette .

À Grand Maître

Pour beaucoup, c’était “À Gérard”, pour d’autres “À Papa” ou “À mon chéri” ; pour nous, c’était “À Pesquitounet”, “À Grand Maître” ou “À Papizou”.

Je garderai toujours en tête ton esprit joueur et combatif.
Combatif, tu l’as été, et chacun a pu le mesurer lors de ce combat acharné pour la vie après ton accident de moto en 2008.
Combatif, tu l’étais aussi dans les jeux et le sport. Tu étais comme un grand enfant, toujours près pour relever tous les défis, sportif notamment. Et dans ce domaine, on peut dire que "l'on a bien donné".
Ensemble, on a fait tellement de choses, juste en se voyant un week-end sur deux ou en passant quelques jours de vacances.
On a nagé (un peu) et tu m’as appris à plonger. On a fait de la planche à voile.
A Denguin, week-ends après week-ends, nous passions des heures à jouer avec un simple ballon gonflable dans la maison, entre 2 fauteuils séparés d'une ficelle en guise de filet, il était interdit de toucher le ballon avec les mains.
Toujours à Denguin, tous les week-ends possibles, les parties de ping-pong duraient jusqu’au bout de la nuit dans le garage. Fréquemment, pour ces moments de ping-pong, Gérard (Garcia -GG- pour vous aider à suivre) était là.
Et puis il y a eu le tennis souvent avec GG aussi et les séances innombrables de squash.
C’est là qu’est née la lignée des Maîtres. Tu aimais à nous montrer que tu étais indétrônable dans tous les domaines, c’est ainsi que tu es devenu notre Grand Maître, la référence. Puis nous avons GG qui avait le statut de Maître, quant à moi j'étais Petit Maître. Lorsque Antoine est arrivé, il a été accueilli comme MiliMaître. Une photo de 2014 immortalise les extrêmes de cette hiérarchie.... que ton départ vient bouleverser ; c’est très fâcheux.
Bon, faut quand même dire que tu prenais de bonnes branlées parfois, mais toujours avec panache.
On a fait de la montagne et de l’escalade (voir photos de 1985 -sauf erreur de ma part- au sommet de l'Ossau) et tellement d’autres choses. Il y avait aussi les footings, les duels au pistolet à plomb (tu en avais toute une collection), les tours de magie, les parties de cartes, les blagues à répétition, et même la musculation (là, j’avoue, je me contentais de te regarder).
Je ne dois pas oublier tes démonstrations de Kung-Fu qui ressemblaient quand même plus à des gesticulations désordonnées qu’à autre chose. Il faut bien reconnaître que ces dernières ne reposaient sur aucune connaissance ou aptitude particulière outre le dernier film de Bruce-Lee que tu avais dû voir. C’est dans ce dernier domaine que tu nous as fait le plus rire Mamizou, Anne-Sophie et moi, lorsque tu es venu fracasser (et probablement facturer) tes orteils contre mon genou, lors d’une anecdote impossible à décrire, il faut juste l’avoir vécu.
Bien sûr, il y avait aussi les chevaux, la moto, les voitures et la mécanique. Tu étais si fier d’avoir refait à neuf le moteur du J7. J’ai eu la chance de t’accompagner quelques week-ends dans cette aventure.

C’est tellement de bons moments passés ensemble et de bons souvenirs, un immense merci.

Te voilà parti. Repose en paix. Je t’embrasse. Stéphane

Gérard était passionné par les chevaux et il aimait faire partager les moments qu’il passait avec eux. Il faisait aussi preuve de beaucoup d’attention et de douceur avec les enfants. Que de bons souvenirs parmi beaucoup d’autres!
Nous ne l’oublierons pas.

Nous avons passé de bons moments ensembles à jouer et discuter autour d'un billard.
Toutes nos pensées t'accompagne, ainsi que ta famille.

Souvenirs des moments passés ensemble